Berbère de Sion – Ère du faux et mensonges d’États
14,00 €Si le monde arabe est en émoi depuis déjà une décennie, il n’en demeure pas moins que son érosion se prépare depuis bien plus longtemps.
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Si le monde arabe est en émoi depuis déjà une décennie, il n’en demeure pas moins que son érosion se prépare depuis bien plus longtemps.
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Retour sur deux siècles d’histoire de la dynastie husseinite, la mal-aimée de la République, mais qui a réussi à perdurer dans le temps et à faire face à tout genre d’expansionnisme des puissants pays et empires étrangers…
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En tant qu’intellectuel, patriote et témoin de son temps, Rachid Kacem présente son pays comme victime d’un régime dictatorial dans un gant de velours, dévoyé par une clique gouvernante complice et servile. Une clique dont chaque membre, après avoir été au summum de sa gloire, dut, un jour, mordre la poussière et être voué aux gémonies pour le bon plaisir de son maître qui a continué à régner en conquérant tout-puissant malgré ses maladies successives, la débâcle de Bizerte, les exécutions sommaires dont celle de Ben Youssef, le coup d’État manqué de fin 1962, ses frictions avec de Gaulle, le FLN, Nasser, et les autres, le revers de sa politique agraire de 1969 et la révolte populaire de 1978 ! Chroniques des années obscures.
Le journal à partir duquel sont tirés les témoignages de Rachid Kacem s’inscrit dans une démarche légitime de recherche de la vérité historique que certains hagiographes ont voulu sciemment dévoyer le sens et la portée. Coïncidant avec la période de tergiversations sociopolitiques postrévolutionnaires que vit actuellement la Tunisie martyre, Devoir de mémoire tombe à point nommé pour apporter une précieuse contribution à la réécriture de cette période de son histoire dans l’espoir que les citoyennes et citoyens tunisiens d’aujourd’hui puissent tirer une grande fierté de leur histoire commune, des sacrifices consentis par leurs ascendants et de l’exemplarité des rapports d’entraide et de complicité qui existaient entre toutes les régions du pays
L’historien n’est ni habilité à fouiller dans l’inconscient des hommes politiques ni à traquer leurs blessures narcissiques, mais il est fort à parier que de telles considérations ne sont pas absentes du harcèlement que Mohamed Attya, premier agrégé d’arabe et premier directeur tunisien du prestigieux collège Sadiki, dut subir de la part de son ancien ami et camarade de classe Bourguiba. Pourtant, la Tunisie combattante d’avant-l’Indépendance doit à Mohamed Attya la renaissance du collège Sadiki, son développement qualitatif et quantitatif, ainsi que la fondation du lycée Khaznadar.
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Qui veut comprendre la situation du monde actuel, doit remonter aux sources originelles des courants d’idées sous-jacents aux grands mouvements historiques. Idées qui seront le moteur de l’action pour ces minorités proactives qui font et défont l’histoire.
Le paradoxe théologique du judaïsme .Comment Yahvé usurpa la place de Dieu ?