« Tout pays ne faisant pas un acte d’allégeance aux États-Unis devait être, tôt ou tard, maté », martèle l’auteur dans son livre, basé sur des faits vécus durant les deux guerres du Golfe. Les témoignages relatés par l’auteur révèlent l’extrême violence avec laquelle les Bush, père et fils, appuyés par leurs coalisés, ont châtié la population irakienne, déjà écrasée sous les bombes – conventionnelles et non conventionnelles – et soumise à un embargo le plus strict et le plus inhumain de l’Histoire. L’Irak n’avait agressé personne. En revanche, c’était bel et bien Washington l’agresseur, sous prétexte du concept de la « guerre préventive » destiné à engager unilatéralement une guerre d’agression au mépris du droit international. Les Bush, qui voulaient coûte que coûte abattre Saddam Hussein, ont fini par le faire pendre sous les acclamations du monde coalisé… Après l’Irak, c’est au tour de la Syrie de Bachar de subir, depuis 2011, les exactions punitives des mêmes agresseurs, soutenus cette fois-ci par, outre leurs traditionnels alliés, des guérilléros djihadistes venus des quatre coins du monde, opérants sous fausse bannière et rompus à l’art de la guerre insurrectionnelle moyen-orientale programmée.
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