Rares sont les ouvrages qui se sont attaqués aux racines du mal, preuves à l’appui, autant que cet ouvrage. Un énorme travail analytique et de recherches documentaires a été accompli par l’auteur afin de mettre à nu les visées criminelles des États pourfendeurs des libertés et semeurs de troubles dans des pays et régions qui tentent désespérément d’échapper à leur étau infernal. Pour leurs propres intérêts, ces États hors-la-loi usent et abusent de tous les moyens pour provoquer là où ils veulent, et selon leur bon vouloir, des guerres, des conflagrations ethniques, des révoltes populaires, menées le plus souvent par leurs armées puissantes ou par des groupes armés, créés de toutes pièces par eux, à l’instar d’Al-Qaïda, al-Nosra, Daech… L’alliance du mal américano-israélo-britannique, secondée par les royaumes satellitaires wahhabites aux abois, a enfanté le djihadisme, depuis les années 80, à dessein de fragiliser durablement l’Union soviétique pour ensuite mettre en branle leur projet tant rêvé du remodelage du Moyen-Orient, voire du Proche-Orient… Qu’il s’agisse de crimes commis contre des Aborigènes, des Vietnamiens, des Palestiniens, des Afghans, des Irakiens, des Syriens, des Libyens ou autres Nations, l’auteur, dans sa minutieuse et lucide démarche, n’a fait que dévoiler les atrocités perpétrées dans l’illégalité et le non-droit par cette alliance du mal, qui s’active aujourd’hui à s’en prendre à l’Iran… L’auteur insiste, compte tenu des événements mondiaux les plus récents, sur l’impact dévastateur du déficit démocratique de cette alliance du mal, impulsé par le couple américano-israëlien, et les hostilités de plus en plus nombreuses qu’il suscite au sein de la plupart des populations mondiales… Abordant le cas tunisien, l’auteur nous dit : « Si aujourd’hui la Tunisie semble, aux yeux de plusieurs observateurs, avoir bénéficié d’une meilleure chance que ses voisins – immédiats ou lointains – pour avoir neutralisé les daechiens armés de kalachnikovs et de ceintures d’explosifs, elle risque fort de ne rien pouvoir faire face à ceux, du même acabit, qui la gouvernent en costards-cravates depuis 2011. »
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