Si le monde arabe est en émoi depuis déjà une décennie, il n’en demeure pas moins que son érosion se prépare depuis bien plus longtemps.
Au Machrek, on surfe sur les schismes religieux pour maintenir la région dans un état de fracture, afin de pouvoir en extraire plus aisément ses richesses naturelles.
Au Maghreb, ce sont plutôt les différences ethniques qui sont exploitées pour aboutir, in fine, à sa « balkanisation » progressive.
Aujourd’hui, alors même que le mot arabe peine à être prononcé dans un territoire pourtant berceau de l’arabité depuis plus de quinze siècles, cette fracture ethno-sociale préméditée est à présent proche de son but ultime.
Preuves à l’appui, l’auteure remonte aux origines de cette malversation historique, qui se situent dans la période d’occupation de l’Algérie par la France, pour les dénoncer… Elle impute à cette petite contrée montagneuse qu’est la Kabylie, alors foyer de prédilection de la politique française, devenue sécessionniste depuis, le fait d’avoir embrassé l’« l’idéologie » berbériste à dessein de fendiller l’unité compacte de toute une nation.
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