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« Des mots et Des maux obéit aux fluctuations de mon âme… Tel un peintre, j’ai répondu à l’appel de mon univers onirique à travers l’écriture qui, pour moi, symbolise une pause que le destin entrepose sur notre cheminement vers des horizons presque incertains… »⊄
Najette Kacem, psychologue de formation, est actuellement journaliste au quotidien La Presse de Tunisie, une profession qu’elle exerce depuis plus d’une trentaine d’années. Même si elle se présente comme une journaliste polyvalente, elle dégage un penchant naturel pour la culture et les arts. Dans ce premier recueil, elle nous convie à découvrir la magie de ses écrits et nous promène, dans un style particulièrement poignant, dans le jardin secret de ses perceptions et de ses pensées profondes.
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Le journal à partir duquel sont tirés les témoignages de Rachid Kacem s’inscrit dans une démarche légitime de recherche de la vérité historique que certains hagiographes ont voulu sciemment dévoyer le sens et la portée. Coïncidant avec la période de tergiversations sociopolitiques postrévolutionnaires que vit actuellement la Tunisie martyre, Devoir de mémoire tombe à point nommé pour apporter une précieuse contribution à la réécriture de cette période de son histoire dans l’espoir que les citoyennes et citoyens tunisiens d’aujourd’hui puissent tirer une grande fierté de leur histoire commune, des sacrifices consentis par leurs ascendants et de l’exemplarité des rapports d’entraide et de complicité qui existaient entre toutes les régions du pays
En tant qu’intellectuel, patriote et témoin de son temps, Rachid Kacem présente son pays comme victime d’un régime dictatorial dans un gant de velours, dévoyé par une clique gouvernante complice et servile. Une clique dont chaque membre, après avoir été au summum de sa gloire, dut, un jour, mordre la poussière et être voué aux gémonies pour le bon plaisir de son maître qui a continué à régner en conquérant tout-puissant malgré ses maladies successives, la débâcle de Bizerte, les exécutions sommaires dont celle de Ben Youssef, le coup d’État manqué de fin 1962, ses frictions avec de Gaulle, le FLN, Nasser, et les autres, le revers de sa politique agraire de 1969 et la révolte populaire de 1978 ! Chroniques des années obscures.
Cette bibliographie romanesque retrace le trajet existentiel, voire singulier, d’une Beya déterminée à échapper à son exil intérieur par la quête du pouvoir et de la gloire tantôt par la subtilité et sagesse, tantôt par la ruse et le courage.
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RÉVOLTE ! Essai sur la légitimité et la planification de l’insurrection populaire en France Pour l’auteur, la vraie révolution « c’est le moment précis où, dans un contexte de crise politique interne majeure, l’armée retire son allégeance à un chef d’État et son gouvernement pour reconnaître la légitimité du commandement d’une nouvelle autorité civile »…
Jalel est un solitaire qui s’est construit lui-même après avoir quitté sa ville natale du Sahel et le cocon familial pour poursuivre ses études universitaires dans la capitale. N’ayant que peu d’expérience de la vie citadine, il s’est consacré à ses études avant de décrocher son diplôme universitaire de gestion…
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L’auteur, universitaire, s’appuie sur un dispositif érudit de sources et références, mais il ne nous livre pas ici la monographie d’un couple historique. Il ne cherche pas non plus à répondre aux règles strictes de la biographie de Wassila. À l’opposé, il ne nous propose pas davantage un roman historique, une banale romance qui noierait le lecteur dans une délirante fiction : à force de dialogues ahurissants, d’anecdotes signifiantes, de scènes hautes en couleur et de monologues intérieurs qui interrogent, il nous régale d’une passionnante « biographie romanesque » dont les faits sont avérés.
L’historien n’est ni habilité à fouiller dans l’inconscient des hommes politiques ni à traquer leurs blessures narcissiques, mais il est fort à parier que de telles considérations ne sont pas absentes du harcèlement que Mohamed Attya, premier agrégé d’arabe et premier directeur tunisien du prestigieux collège Sadiki, dut subir de la part de son ancien ami et camarade de classe Bourguiba. Pourtant, la Tunisie combattante d’avant-l’Indépendance doit à Mohamed Attya la renaissance du collège Sadiki, son développement qualitatif et quantitatif, ainsi que la fondation du lycée Khaznadar.
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